Avant d'engranger les récoltes, l'agriculteur doit consacrer du temps à la préparation de son champ. En effet, il doit procéder par étapes pour permettre au terrain de recevoir les semis dans les meilleures conditions.

Le défrichement du terrain

Si le futur champ est une étendue de broussailles ou un espace forestier, il convient d'abord de le défricher. Il faut, pour cela, solliciter certaines autorisations officielles.

Après avoir prévu un accès pour les machines et un mode d'évacuation pour la végétation et les arbres coupés, vous pouvez commencer votre défrichement. Si la coupe des ronces ou des arbustes peut se faire de façon manuelle, il vaut mieux utiliser certains engins pour l'abattage des arbres ou l'élagage de la végétation plus résistante.

Pour enlever les souches et les broussailles, la location d'une mini pelle est une bonne solution. Cet engin très maniable, utilisé aussi dans le secteur de la construction, facilite le travail agricole et permet un nettoyage plus rapide du terrain.

L'étude de la nature du terrain

Pour savoir ce qu'il peut en attendre, l'agriculteur doit également apprécier la qualité du sol de son terrain. Il lui faut connaître la nature de la terre, qui peut être légère ou compacte. La présence d'humus et de matières organiques, en quantité suffisante, doit également être relevée.

De même, un sol trop acide est dépourvu des nutriments nécessaires à la croissance des plantes. Pour s'assurer de son degré d'acidité, il faut donc mesurer son ph. Le mieux, pour cela, est de faire analyser un échantillon de la terre par un laboratoire agréé.

Enfin, la présence de zones humides ou de certaines plantes, sur le terrain, peut indiquer l'existence d'une nappe phréatique.

Le choix du système d'irrigation

Si toute l'eau nécessaire à la croissance régulière des plantes n'est pas fournie par une nappe phréatique proche, il faut irriguer le champ de façon régulière. Un apport en eau suffisant est en effet crucial pour le bon développement des cultures.

Le choix du système d'irrigation dépend de la nature du sol, du type de plantes et de la superficie du terrain. Ainsi, un dispositif d'irrigation par dispersion convient mieux aux plantes possédant des racines peu profondes.

Par contre, les plantes enracinées plus profondément dans le sol ont besoin d'une irrigation plus lente, qui atteigne davantage les racines. De ce fait, un système de goutte-à-goutte est plus adapté dans ce cas.